Le prix de la liberté

12-05-2013

Combien de héros auront-ils déjà donné leur vie pour la « liberté », ou pour leur « convictions », ou pour des idéaux qui pour une raison ou une autre ne rentraient pas dans la norme de ceux qui édictaient les règles de là où et quand ils vivaient ? Combien de personnes justes et idéalistes les suivront-elles encore dans la mort ? Quel est le pourcentage des martyrs tombés, qui à titre posthume ont obtenu une certaine reconnaissance, ou une mention historique permanente dans nos manuels scolaires et nos encyclopédies ? Des statues, nous n’en parlons pas ici, car les monuments qui ornent nos rues et nos places s’y trouvent généralement en l’honneur de célébrités qui ont vécu de manière assez prospère, sont morts tranquillement dans leur lit et / ou ont bénéficié de funérailles exceptionnelles.

Ne recherchez aucune logique ou rationalité dans notre façon d’aborder le passé. Ceci aussi est déterminé par le pragmatisme, les considérations politiques, les coutumes sociales, les tabous ou les circonstances. La science historique est importante et nécessaire, mais ce n’est pas une science positive ou exacte. Sa qualité dépend principalement des possibilités de liberté d’expression et de libre examen. Mais malheureusement, l’histoire est en grande partie écrite dans des conditions de non-liberté, même l’histoire de la liberté et même dans nos démocraties modernes.

Sous la devise « Liberté, Égalité et Fraternité », la foule a pris d’assaut la Bastille en 1789 et a commencé la Révolution française, avec comme résultat la privation de liberté à grande échelle, les massacres de masse et un totalitarisme impitoyable. Le mot liberté sonne bien, mais est chargé d’ambiguïté. La liberté de l’un est souvent au détriment de la liberté de l’autre, et un comportement soi-disant libre ressemble souvent à une forme vulgaire de dépendance. Pourtant, l’aspiration à la liberté est indestructible et aussi vieille que l’humanité. Elle peut même être plus forte que l’instinct de survie. L’homme est en effet créé pour cela, et beaucoup sont prêts à payer un prix très lourd pour elle.

On peut comparer la liberté avec l’eau. Les deux sont des éléments de base essentiels, celle-ci pour l’être humain corporel et celle-là pour sa dimension spirituelle. Comme l’eau, la liberté peut prendre différentes formes : sublimée de manière extatique bien au-dessus de la réalité terre-à-terre, rigidifiée dans une glaciale obsession impitoyable, emportant tout comme un torrent furieux de montagne, apaisée comme un lac serein riche de nourriture pour les humains, les plantes et les animaux, ou vaste comme un océan avec des horizons pleins d’appels et de promesses. Quoi qu’il en soit, les gens en sont assoiffés et privés de toute forme de liberté nous subissons une déshydratation spirituelle mortelle.

Dieu a créé l’homme pour la liberté, afin de lui donner la chance de répondre à Son amour. Le véritable amour, digne de ce nom, ne peut en effet se développer et s’épanouir qu’en pleine liberté. Mais qu’est-ce vraiment que la liberté et à quel point un homme est-il libre ? Cela signifie-t-il que l’homme à tout moment soit capable et ait la permission de faire ce qu’il veut ? Nous ne comprenons que trop bien qu’il y a plein de limites à notre liberté. Celle-ci ne se heurte pas seulement contre le mur de nos capacités physiques et mentales limitées, mais elle nous confronte en permanence avec les conséquences de nos libres choix et avec le fait qu’ils excluent d’autres possibilités. L’expérience de la liberté ne garantit pas non plus un bonheur durable. Mais une relation précieuse avec les nombreuses possibilités qui s’offrent à nous, doit nous mener à un plus grand bien-être et à une paix intérieure.

Cet état est uniquement accessible en harmonie avec la création, son but et son Créateur. En d’autres termes, nous ne pouvons être vraiment heureux, que si notre libre arbitre est conforme à la volonté de Dieu. Nous pouvons comparer la politique de liberté de Dieu avec celle de nos États démocratiques. Dans ceux-ci, tous les citoyens sont en principe libres, mais seulement ceux qui sont le mieux adaptés aux innombrables lois, règlements et directives qui prévalent, pourront bénéficier de manière optimale de leurs libertés restantes. Dieu est un super démocrate, qui a seulement donné à l’homme un nombre limité de commandements. Le but de cela n’est pas de restreindre l’homme, pour lui faire sentir qui est le patron, mais pour lui indiquer le juste chemin vers son plein potentiel, dans le labyrinthe complexe des libres choix. En termes humains, nous pourrions parler d’un «prix» pour la vraie liberté.

Dieu a créé un être fait pour la liberté. Cette décision Divine a conduit à une création dans laquelle Il ne se manifeste que de façon indirecte et discrète. Il ne montre que de façon sporadique un aperçu de sa toute-puissance au moyen de miracles. Par conséquent, nous ne pouvons apprendre à connaître notre Créateur que par la foi, et la vraie foi est fondée sur un libre arbitre (pas sur la peur, comme le prétendent les athées).

La forme de liberté la plus élevée et la plus pure est celle des “enfants de Dieu”. Le prix en a été payé avec le sang de Celui qui nous a montré l’exemple le plus haut et le plus fructueux de liberté spirituelle. Ses disciples approchent intérieurement le mieux l’état d’harmonie libre dans lequel les ancêtres de l’humanité vivaient à l’origine. Cela ne se présente pas comme une forme d’arbitraire indéterminé, mais c’est le résultat d’un choix cohérent et ciblé, de volonté et de foi. En toute liberté, ils ont rejoint le camp de l’amour, de la vie et de la vérité et se sont coupés de tout ce qui le contrarie. Ils sont prêts, si nécessaire, à en payer le prix à leur tour, avec l’aide de Dieu.

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