Luk Vanmaercke colporte des potins mondains non catholiques dans “Kerk en Leven”

Réaction à l’article “Bedreiging of nieuwe kans ? (Menace ou nouvelle chance ?)” de Luk Vanmaercke dans “Kerk & Leven”

08-07-2015.Traduction du Néerlandais et notes: J.L.C.

Ci-dessous se trouve par morceaux la traduction du texte intégral de Mr. Vanmaercke (italique), suivi de mon commentaire.

“Le 22 mai, les Irlandais ont voté par référendum pour l’ouverture du mariage aux gens de même sexe. L’Irlande est ainsi le dix-neuvième pays dans le monde à introduire le soi-disant “mariage homosexuel” – en fait, une appellation incorrecte.”

Commentaire : Il s’agit en effet d’une appellation incorrecte, car le mariage entre gens de même sexe est une faute contre le dictionnaire, comme le cardinal Danneels l’a dit un jour. Car c’est la relation entre homme et femme qui est la raison d’être du mariage.  Sans l’identité de l’homme et de la femme, il n’y aurait jamais été question d’un mariage dans l’histoire.

“Dans les médias, cela est présenté comme une défaite pour l’Eglise, mais est-ce la seule manière pour les Catholiques de voir ce thème ?”

Commentaire : Ce n’est pas seulement une défaite pour l’Eglise, c’est une défaite pour l’humanité, comme l’a dit le cardinal Pietro Parolin du Vatican. Le mariage n’affecte pas en effet uniquement l’Eglise, parce qu’il a à voir avec une réalité fondamentale qui est importante pour chacun, à savoir que l’humanité existe grâce à la relation entre homme et femme. La reconnaissance institutionnelle, sociétale de la valeur de cette relation, c’est le mariage.

“D’abord quelque chose de remarquable : Beaucoup de pays dans lesquels les holebis peuvent se marier ont un fond catholique, comme l’Espagne, le Portugal, l’Argentine et forcément aussi la Belgique. Devons-nous conclure que ces pays règlent maintenant leurs comptes avec leur passé catholique ou est-ce que la pensée catholique que tous les gens sont égaux y a profondément marqué la société ? La pensée catholique n’est-elle pas en fait à la base de cette évolution ? Ces questions valent la peine d’une étude sociologique.”

Commentaire : Que l’idée d’égalité entre les hommes ait joué un rôle, c’est certainement un fait, mais ce n’est pas le seul. Plus spécifiquement, il s’agit de l’idée que l’égalité entre les hommes signifie que nous devons également considérer la soi-disant diversité sexuelle comme équivalente, à partir de l’idée que les gens ne choisissent pas leurs sentiments et orientation sexuels, et qu’aucune critique ne peut être exprimée sur le comportement sexuel proprement dit, certainement tant qu’on parle de valeurs telles que la fidélité, l’assistance mutuelle, l’amour. Autrement dit, on fait abstraction de la réalité biologique de l’homme et de la femme comme élément de base pour une relation sexuelle, on tient uniquement compte d’éléments spirituels. Cela va dans le sens d’une vision gnostique où le corps de l’homme est vu comme secondaire, et que seul l’intérieur compte. Il ne s’agit en fait pas du tout d’une vision chrétienne, et encore moins catholique, car le christianisme apprécie aussi bien l’âme que le corps, tous les deux en tant qu’éléments essentiels de notre dignité humaine ! Nous ne devons pas non plus oublier que beaucoup d’opposition est organisée du côté catholique/chrétien dans divers pays contre cette législation et que, comme par exemple en Espagne et en France, c’est une autorité socialiste, pas spécialement d’inspiration chrétienne, qui l’a promulguée. (1)

“Notre pays a été le deuxième – après les Pays-Bas – à avoir “ouvert” le mariage aux gens de même sexe. Cela a eu lieu déjà en 2003, avec une très large majorité, de la gauche à la droite, centre compris, des politiciens croyants aux incroyants, même par-dessus les frontières entre majorité et opposition. Nous pouvons dire sans exagérer que tout le processus s’est passé sans anicroche. Il n’a été nulle part question de grandes protestations dans la société, même l’Eglise s’en est à peine émue.” (2)

Commentaire : Ce qu’on ne cite jamais ou rarement à ce sujet, c’est l’influence de l’évolution de la morale sexuelle sous l’influence de la révolution sexuelle et de l’usage généralisé de l’anticonception. Le monde occidental est déjà depuis environ un siècle fortement occupé à porter aux nues le sexe stérile. La facilitation du divorce minimalise le lien entre enfants et parents et suggère que le mariage est intrinsèquement stérile. Le message essentiel de l’anticonception est que le plaisir sexuel ne peut pas être limité par la responsabilité liée à la conception d’un enfant. En insistant sur la liberté sexuelle, le pas vers le libertinage est vite franchi, avec comme conséquence l’avortement pour résoudre les ‘petits accidents’ dus aux ratés de l’anticonception. Dans une telle culture, on n’a plus d’arguments vis-à-vis de l’homosexualité ou du mariage “homo”, vu qu’un grand nombre de mariages sont déjà consciemment rendus stériles. Beaucoup de mariages n’ont plus rien à voir avec l’intérêt de la survie de l’humanité ou de l’éducation de citoyens en fonction de l’avenir de la société. Il n’y a donc plus de réel intérêt public ni particulièrement de grand intérêt personnel avec une telle vision du mariage. On pourrait même dire que l’acceptation de l’homosexualité est plutôt la confirmation de cette vision du mariage et de la sexualité, où la fertilité est sans importance, ou est même simplement devenue un obstacle au bonheur. (Source: “Gay Marriage and the Next Gulag”, par Dr. Jeff Mirus). (3)

“Depuis lors, des milliers de couples de même sexe se sont mariés. Il ne s’agit pourtant encore que d’une fraction du nombre total de mariages, environ 40.000 par an. Remarquable : jusqu’ici, il y a proportionnellement moins de divorces chez les holebis que chez les hétéros. Il est intéressant de voir si cela se maintiendra. Celui qui a dû insister longtemps pour pouvoir se marier est peut-être plus attaché au mariage ?”

Commentaire : Du fait du grand nombre de divorces, de nombre bien plus bas de mariages qu’il y a quelques décennies, de la pratique généralisée du concubinage et de toutes les formes de sexe en dehors du mariage, le mariage a perdu beaucoup de valeur ces dernières décennies.  Pour cette raison, il est pour le moins étrange qu’un certain groupe de gens attache soudain autant d’importance au mariage, en voulant en plus le changer en quelque chose qui n’a pratiquement jamais existé dans l’histoire ! Est-ce que cet intérêt soudain ne s’explique plutôt pas par le statut social que le mariage a reçu dans l’histoire et dans le monde et que l’on veut acquérir pour sa propre expérience de la sexualité ? Que le mariage comme symbole de statut, comme reconnaissance d’une certaine forme de sexualité est accepté par la société ? C’est aussi ce qui a été répondu pendant les discussions en Belgique sur l’élargissement du mariage aux couples de même sexe, quand on a été confronté à cette réflexion critique. David Blankenhorn écrit dans son livre, “the Futur of Marriage”, que l’élargissement actuel du mariage aux couples de même sexe, semble être un phénomène typique des sociétés où le mariage a perdu de la valeur ! Comme deuxième remarque, on doit dire qu’il est généralement reconnu également par le mouvement holebi que les hommes ont beaucoup tendance à commencer une soi-disant ‘relation ouverte” entre eux que les femmes entre elles ou qu’hommes et femmes entre eux. Cela veut dire que dans de telles ‘relations ouvertes’, on ne se limite pas par principe sexuellement au partenaire et que cela est convenu ensemble ! Dans une telle vision des relations, on est naturellement encore bien plus loin de ce que signifiait en fait le mariage autrefois dans la société, à savoir une vie sexuelle monogame. C’est précisément aussi cette monogamie sexuelle durant toute la vie qui a été en général fortement mise sous pression depuis la révolution sexuelle. Les statistiques montrent aussi que les relations romantiques entre femmes, bien que sexuellement fortement monogames, sont moins stables dans le temps, aussi bien en comparaison des relations entre hommes qu’entre hommes et femmes. (4)

“Parmi les Catholiques, le sujet reste néanmoins sensible. Les évêques qui créent des ouvertures, reçoivent également un vent contraire comme a pu s’en apercevoir Mgr. Johan Bonny, ou s’avancent très prudemment comme Mgr. Jean-Pierre Delville (voir l’article ci-dessous). Beaucoup de croyants trouvent entretemps le mariage homo la chose la plus normale du monde, mais il y en a d’autres qui y voient le minage de l’institution mariage. En saine démocratie, les deux opinions doivent d’ailleurs avoir une place, avec respect et sans reproches mutuels.”

Commentaire : En ce qui concerne l’ouverture créée par Mgr. Johan Bonny, je peux répondre que son porte-parole, Olivier Lins, m’a écrit personnellement que ce n’était pas son intention de faire référence à l’homosexualité ni à une bénédiction de leur relation, sans parler d’une reconnaissance de quelque chose comme le ‘mariage’ homo. Je cite littéralement sa réponse : “Il y a selon la tradition catholique des limitations justifiées sur la relation homosexuelle, en ce qui concerne la complémentarité entre homme et femme, telle qu’elle est inscrite dans l’ordre de la création. Ceci explique pourquoi l’Eglise n’ouvre pas le sacrement de mariage aux couples homosexuels.”  

“Le mariage homo légal est entretemps un fait dans notre pays depuis déjà douze ans. Et de plus en plus de pays suivront. Pour les gens qui ont des difficultés avec cela, il peut être utile de regarder le phénomène d’une autre manière. Ne pouvons-nous pas regarder le mariage entre gens de même sexe comme une nouvelle chance, au lieu d’être une menace ? Parce que son introduction montre que les gouvernements et parlements ne considèrent pas le mariage comme une institution dépassée, mais encore comme quelque chose de valeur, où ils continuent à investir. Vu de cette manière, cette nouvelle évolution est une bonne nouvelle pour tous ceux qui ont un intérêt pour le mariage.” (5)

Commentaire : Si on attache de l’importance au mariage, mais on a créé une vision fondamentalement différente de celui-ci, alors il y a peu de raisons de considérer cela comme une bonne nouvelle. On ne peut pas passer à côté du fait que le mariage traditionnellement vu dans l’histoire a été considéré de façon écrasante comme basé sur la relation sexuelle entre homme et femme. Il serait naïf de penser qu’il n’est pas question d’une différence fondamentale dans la vision du mariage, quand quelque chose qui était avant évidente, est soudain présenté comme l’expression de phobie et de discrimination. Affirmer que la relation entre homme et femme n’est pas fondamentale pour le mariage, fait abstraction de la raison pour laquelle le mariage a acquis une telle valeur universelle et intemporelle. C’est justement parce que la relation entre homme et femme est une expression de la signification la plus substantielle de notre existence, de l’identité humaine dans la complémentarité entre les deux sexes, que cette relation a reçu autant de respect sous la forme du mariage dans d’innombrables cultures et temps. Quelque chose de fondamental est donc inévitablement perdu quand la vision du mariage fait abstraction de cette donnée en la regardant d’une perspective sexuellement neutre.

“Et finalement l’essentiel du mariage reste quand même que deux personnes se choisissent consciemment et – en principe – pour la vie. Qu’ils s’engagent publiquement de s’assister mutuellement pour la vie, pour le meilleur et pour le pire ? Si les holebis exigent le droit au mariage, ne devons-nous pas les considérer comme des alliés dans le combat pour des relations durables ?”

Commentaire : L’essentiel du mariage n’est pas seulement que deux personnes se choisissent. Si c’était le cas, il n’y aurait par exemple pas de problème à ouvrir le mariage aux frères et sœurs s’ils le choisissent. Le mariage a aussi une connotation sexuelle et la sexualité se réfère par définition à l’existence de l’homme et de la femme, car sans la distinction mutuellement complémentaire entre homme et femme, la sexualité n’existerait tout simplement pas dans sa forme actuelle, du fait que les organes sexuels sont justement faits sur base de cette distinction entre homme et femme. Limiter nécessairement le mariage au seul lien entre deux personnes devient d’ailleurs irrationnel, car si trois personnes qui s’aiment bien, veulent vivre ensemble et prendre soin les uns des autres, pourquoi ne pourraient-ils pas se marier ? On appelle cela la polyamorie et on a pu en voir les représentants cette année à la gay pride à Bruxelles ! L’exclusivité entre homme et femme trouve sa confirmation dans le fait que leur union corporelle survit dans l’identité de leur enfant, dont ils prennent la responsabilité à deux. L’enfant vit son existence comme naquis de l’amour exclusif entre son père et sa mère. C’est justement par ce lien biologique entre père, mère et enfant que l’exclusivité reçoit une signification particulière. Cela ne veut pas dire que l’exclusivité chez les couples stériles ne peut pas avoir de sens, mais ne s’agit-il pas plutôt d’une question de préférence personnelle ? La polyamorie n’est-elle pas simplement une ‘orientation’ ou un ‘choix’ équivalent par rapport à celui qui préfère la ‘monogamie’ ? (6)

“Une ouverture au mariage religieux pour holebis n’est pas encore à l’ordre du jour, cela semble beaucoup plus difficile dans d’autres parties du monde. Mais l’Eglise européenne peut le préparer en réfléchissant de façon innovante aux différentes sortes de relations d’aujourd’hui et à leur place dans la communauté des croyants. Peut-être les évêques européens peuvent-ils demander au Vatican d’accorder à notre continent plus de liberté dans le débat à ce sujet ?” (7)

Commentaire : Comme réponse à cela, je veux faire ici référence à quelques déclarations du pape François. Alors qu’il était encore archevêque en Argentine, il a dit au sujet de la loi sur le ‘mariage homo’ : Dans les semaines à venir, le peuple argentin sera confronté à une situation dont le résultat pourrait être particulièrement dommageable pour la famille. L’identité et la survie de la famille est en jeu : père, mère et enfants. Les vies de beaucoup d’enfants qui seront d’avance discriminés et à qui on enlèvera le développement humain donné par un père et une mère et voulu par Dieu sont en jeu.  Le rejet total de la loi de Dieu qui est inscrite dans nos cœurs est en jeu. Ne soyons pas naïfs. Il ne s’agit pas simplement d’une question politique. C’est une tentative d’anéantir le plan de Dieu. Il ne s’agit pas simplement d’une proposition de loi mais une manipulation du père des mensonges qui veut menacer et embrouiller les enfants de Dieu.” (Source : http://www.ncregister.com/blog/edward-pentin/cardinal_bergoglio_hits_out_at_same-sex_marriage)

Dans une déclaration pendant son récent voyage aux Philippines, il a dit : “La famille est menacée par de plus en plus de tentatives de la part de certains pour redéfinir l’institution du mariage elle-même. (…) La sexualité, le mariage et la famille sont de plus en plus sujets à des attaques de forces puissantes qui veulent estropier le plan de Dieu pour la création et qui veulent trahir les valeurs qui ont été l’inspiration de tout ce qui a de mieux dans votre culture et qui lui ont donné forme.” Plus tard, Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, aurait dit que le pape faisait par là entre autres référence au ‘mariage homo’. (Source: http://www.catholicnews.com/data/stories/cns/1500200.htm)

Le jour après la réaction négative de Pietro Parolin sur la modification de la loi sur le mariage en Irlande, le pape a parlé pendant son audience hebdomadaire du mariage entre homme et femme en termes élogieux. “L’alliance d’amour entre homme et femme, l’alliance de la vie, ne peut pas être improvisé ; cela ne peut pas se passer d’un jour à l’autre. Bien qu’il soit beau que des gens puissent choisir avec qui ils se marient, la liberté de ce lien ne peut pas seulement être basée sur l’attirance corporelle ou des sentiments. (…) L’amour entre homme et femme s’apprend et s’affine.”  (Source : http://ncronline.org/blogs/grace-margins/are-francis-and-parolin-playing-good-cop-bad-cop-same-sex-marriage)

Vu que ce sujet ne parle pas uniquement du mariage, mais aussi de l’homosexualité proprement dite je voudrais encore y ajouter quelque chose.

La raison la plus importante du succès du mouvement holebi, à savoir les changements de loi en matière de mariage et d’adoption et la politique antidiscriminatoire en général, est sans aucun doute l’idée que l’on doit avoir du respect pour l’identité de quelqu’un, pour l’orientation sexuelle de quelqu’un, où l’homosexualité est présentée comme une alternative à l’hétérosexualité, et où la distinction ne serait pas plus substantielle que par exemple entre une personne blonde et une autre rousse. 

On doit ici formuler quelques réflexions.

1) Il n’y a pas de consensus scientifique sur l’apparition d’une orientation ‘holebi’ ou hétérosexuelle. Cavaria le reconnait explicitement dans sa propre publication “Alles wat je altijd al wilde weten over holebi’s (Tout ce que avez toujours voulu savoir sur les holebis)”. L’APA (American Psychological Association) qui a lancé en 1974 la normalisation sociale de l’homosexualité dans le monde occidental, écrit maintenant : “Il n’y a pas de consensus chez les scientifiques sur les raisons correctes pour lesquelles un individu développe une orientation hétérosexuelle, bisexuelle, homosexuelle ou lesbienne. Bien qu’il y ait eu beaucoup d’investigations sur de possibles influences génétiques, hormonales, de développement, sociales et culturelles sur l’orientation sexuelle, aucun résultat n’est apparu qui permette aux scientifiques de conclure que l’orientation sexuelle est déterminée par un ou plusieurs facteurs. Beaucoup pensent que l’éducation et l’instruction jouent un rôle complexe ; la plupart des gens ont peu ou pas de choix concernant leur orientation sexuelle.” (Source : http://www.apa.org/topics/lgbt/orientation.aspx)

2) Le terme ‘orientation sexuelle’ est généralement seulement utilisé pour faire la distinction entre holebi et hétéro (ce qui est déjà problématique en soi, vu que la bisexualité a autant de lien avec les hétéros qu’avec les ‘hole-‘). Si nous regardons une liste de paraphilies, des formes de préférences sexuelles qui sont en dehors des normes sociétales, il n’y en a aucune pour laquelle on puisse affirmer qu’on l’a choisie consciemment, car il s’agit à chaque fois de sentiments et de besoins, qu’on ne choisit forcément pas. Personne ne va par exemple consciemment choisir de devenir sadomasochiste ! La manière avec laquelle le terme ‘orientation sexuelle” est actuellement utilisé semble plutôt être le résultat d’un choix sociétal, politique, avec le but d’attirer l’attentions sur une forme spécifique de sexualité, où on fait abstraction de toutes les formes possibles de ‘diversité’ sexuelle qui n’a pas spécifiquement à voir avec le sexe vers lequel on se sent attiré.

3) Bien que les rapports sexuels entre personnes du même sexe existent peut-être depuis aussi longtemps que l’humanité elle-même, l’idée de l’homosexualité comme une sorte d’identité alternative à l’hétérosexualité n’existe que depuis environ 150 ans. Son fondateur était l’Allemand Karl Heinrich Ulrichs. Il a introduit en 1862 le terme ‘Uraniens’ pour désigner les gens avec des sentiments homosexuels comme une sorte de troisième sexe, une sorte de combinaison homme-femme. L’idée était de déplacer l’attention de la société du comportement vers une identité, et via le respect ainsi obtenu, faire supprimer l’interdiction de sodomie. A sa suite vint Karoly Maria Benkert (pseudonyme Kertbeny) qui inventa l’appellation ‘homosexuel’ et ce terme a fini par rester. C’est cependant bien plus tard que cette idée a été pleinement utilisée. En 1985, Marshall Kirk and Hunter Madsen ont écrit dans un document, intitulé “The Gay Agenda”, que le débat sur l’homosexualité ne pouvait plus être axé sur la sexualité et la psychologie, mais devait être orienté vers une identité, pour convaincre la population et les autorités que des gens sont nés ainsi. En 1988, on a démarré à fond l’exécution de cette stratégie en créant l’image d’un groupe minoritaire qui a aussi peu de choix en matière de sexualité que tout un chacun en matière de dimensions corporelles, couleur de peau, talents ou limitations. On ne croyait même pas dans cette théorie, mais on ne voyait aucun autre moyen que celui-là pour lever l’interdiction de sodomie.  (Source : “The Born Gay Hoax”, chapitres 1 et 2, de Ryan Sorba).

4) Bien qu’on ne sache toujours pas avec certitude comment survient une orientation holebi/hétéro, il ressort particulièrement que, au sein du mouvement holebi, les explications pour les sentiments homosexuels ne peuvent jamais être ouvertement attribuées à des circonstances après la naissance. (8) L’explication en est évidente. Les droits qui ont été acquis sont dus à la mise sur pied d’égalité de l’orientation sexuelle avec des catégories comme la race et le sexe. L’homophobie, ce qui veut dire en fait tout rejet de l’homosexualité (et de tous les droits y associés), est toujours comparée au racisme, ce qui est même établi officiellement comme cela par l’Europe.  Reconnaître que des sentiments sexuels pourraient également être influencés par toutes sortes de circonstances, comme la relation avec les parents, les personnes du même âge, des expériences traumatisantes comme l’abus sexuel ou le décès d’un être cher, l’identification avec son propre sexe et l’estime de soi, comporterait le risque de détourner l’attention d’une identité à laquelle des droits peuvent être liés, vers le comportement qui est une conséquence d’un échange complexe entre circonstances externes et leur vécu interne.

Finalement, je veux encore faire référence au témoignage de Rosaria Butterfield. Elle a vécu elle-même pendant beaucoup d’années comme activiste lesbienne, mais après une longue étude de la Bible, elle a changé d’idées. Elle critique trois théories qui circulent dans son entourage chrétien. 1) L’idée de Freud, qui remplace l’âme par l’activité sexuelle comme l’élément déterminant le plus important de l’homme. 2) Le révisionnisme biblique où on affirme que toutes les condamnations de l’homosexualité sont en fait des interprétations, traductions ou applications erronées et que la Bible n’interdirait pas les relations homosexuelles monogames. 3) L’idée de la thérapie réparatrice (‘pray the gay away’), que nous devons ‘guérir’ l’homosexualité par l’hétérosexualité. On oublie ici que le repentir et la victoire sur le péché sont un don de Dieu et que nous pouvons faire entièrement partie du Corps du Christ, même si nous sommes confrontés à des épreuves sexuelles. (Source: http://www.thegospelcoalition.org/article/you-are-whatand-howyou-read/)

D.B.

Notes de la traduction :

(1) Des gouvernements libéraux ont également parfois promulgué cette loi (ex : Royaume-Uni).

(2) Est-ce un hasard si la date correspond à un an près à la transformation (ou plutôt la “conversion”) du PSC en CdH ?

(3) Et pourtant le “business” des fertilisations “in vitro”, des “mères porteuses” est aussi bien Florissant !

(4) Dans “holebi”, le “bi” veut dire “bisexuel”, ce qui signifie forcément que le “bi” a une orientation sexuelle “double” et qu’il recherchera forcément une expérience sexuelle avec une personne du sexe opposé à son partenaire. On peut donc dire que l’infidélité est pour ainsi dire “préprogrammée” dans le “mariage” holebi.

(5) Ici l’auteur dévoile clairement son absence de neutralité et d’objectivité dans le débat. Les arguments présentés sont subjectifs et reposent sur des suppositions et des interprétations. Tout ce qui est légal n’est pas forcément moral. Pensons seulement aux “lois de Nuremberg” de 1935 !

(6) Doit-on conclure que le mariage à trois est la prochaine étape dans l’agenda holebi ?

(7) Sans doute un bon début pour créer un nouveau schisme au sein de l’Eglise ?

(8) Autrement dit, selon eux, on « nait » hétéro ou holebi.

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