Est-ce que tout est la faute de Dieu ?

08-06-2012

À l’achat d’un appareil avec de nombreuses fonctionnalités ou nouveautés, on reçoit généralement un manuel d’instruction qui l’accompagne. Si l’on met l’appareil en fonctionnement sans l’avoir lu, il peut arriver que cela ne fonctionne pas bien et il existe parfois un risque de dommages graves à la suite de manipulations fautives. Un dispositif mal utilisé peut même être dangereux pour les utilisateurs ou d’autres qui se trouvent autour. La faute en est dans ce cas assez rapidement reportée sur le dos du vendeur ou du fabricant, alors que les problèmes auraient pu facilement être évités en lisant comme il faut les instructions.

Dans l’attitude de l’homme envers Dieu, nous voyons qu’il se passe quelque chose de semblable. L’anatomie de la personne moyenne, combinée à un cerveau qui est doté d’une incroyable capacité de stockage, d’une vitesse extraordinaire, et de très efficaces programmes de base, lui permet en grande partie d’adapter son environnement à son avantage. En outre, il vit sur une planète qui est incroyablement riche en minéraux, matières premières, sources d’énergie et avec un large éventail de différentes possibilités intéressantes. Il vit entouré par une diversité éblouissante de formes de vie, qu’il peut aussi mettre au service de la satisfaction de ses nombreux besoins. N’est-ce pas une position royale unique ? Pourquoi y a-t-il malgré cela encore tant de misère dans le monde ? Est-ce de la faute du Créateur et du Donateur de tout cela ?

La planète sur laquelle vit l’homme, il ne l’a pas conçue. Il est né sur elle et il ne peut pas encore en choisir une autre. Jusqu’à présent, malgré des recherches intensives, aucune autre n’a été trouvée qui apparaisse au moins aussi attrayante, sans tenir compte de la question comment et si une telle potentielle « Utopie » serait atteignable. Mais beaucoup de gens ne sont pas satisfaits de leur séjour terrestre et d’autres aspects de leur destin ici-bas. D’où, selon eux, deux conclusions peuvent être tirées : soit Dieu n’aime pas les hommes ou n’est pas bon, soit Il n’existe tout simplement pas. La nature nous confronte en effet à tant de dangers, le corps de beaucoup montre un assez grand nombre de défauts, et si nous ne sommes pas agressés par la nature, alors nos semblables s’en chargent. Si Dieu est réellement bon, pourquoi tolère-t-Il alors toutes ces souffrances ? On peut également poser cette question d’une autre façon : pourquoi n’a-t-Il pas servi aux gens sur un plateau la solution à tous leurs problèmes ? Ce à quoi nous pouvons nous demander : n’a-t-il pas en fait réalisé cela, non pas de manière simpliste ou comme dans un conte de fées, mais dans le respect de notre libre arbitre ?

Tout ce qui est à notre disposition peut en quelque sorte être utile pour atteindre une « qualité de vie » (pour utiliser un terme dont l’homme moderne aime se prévaloir) maximale ou même quasi paradisiaque. À cette fin, tout cela doit être utilisé d’une manière intelligente, et selon les fins appropriées. Cela signifie que nous devons suivre les règles non écrites que le Créateur a mis en place dans la nature de toute chose, et qu’en outre nous fassions en sorte de ne pas nous marcher sur les pieds les uns des autres, et que nous apprenions de collaborer. Les règles de base pour rendre ce processus optimal nous furent et nous sont proposées à partir de différentes sources.

Aux jeunes, Dieu a donné les plus âgés, pour les instruire de leur riche expérience. Pour leur part, ils peuvent aider les personnes âgées grâce à leurs forces fraîches et à l’apport de nouvelles idées créatives. Dans ce processus primaire de transfert de connaissances peuvent déjà se produire beaucoup d’erreurs. Une caractéristique des dérives de la société contemporaine est, par exemple, la perte de respect pour les personnes âgées, même pour ses propres parents. Un tel comportement est totalement en désaccord avec le quatrième des Dix Commandements que Dieu, à travers Moïse, a donné comme ses instructions de base formelles à une humanité égarée.

Il s’agit d’une première source, sautant aux yeux, de beaucoup de misères, dont on ne devrait certainement pas rejeter le blâme sur Dieu. Mais ce n’est pas ou pas seulement la faute de « la jeunesse d’aujourd’hui ». La responsabilité principale de ce qui va mal chez nous incombe à ceux qui ont conçu, mis en place ou à contrecœur autorisé les modèles de pensée occidentaux politiquement corrects. Il y a prévalu une seule facette, celle des « droits », entre autres «les droits de l’enfant», au lieu de parler «des droits ET devoirs de l’enfant ET des parents». Dans ce cadre idéologique complètement faussé, la considération de la famille naturelle comme cellule de base de la société fut systématiquement sapée, en faveur de « nouvelles formes de famille ». Nos gouvernements subventionnent et soutiennent des cortèges publics dans lesquels des adultes, dans des postures obscènes et des habillements offensants, étalent leur soi-disant sexualité « émancipée » (mais en fait “dévoyée”), sous les yeux de nos enfants. Ces spectacles glamoureux, immoraux et dégoûtants sont tolérés sous couvert de « lutte contre la discrimination envers les autres orientations sexuelles ». Personne ne semble encore se poser la question sur la différence entre « orientation sexuelle » et « dégénérescence sexuelle ». À quand remonte la dernière fois dans nos églises un sermon sur le concept de « chasteté » (6e et 9e commandements de Dieu) ?

D’autre part, dans de nombreux pays occidentaux, les “droits de l’enfant” ont été complètement ignorés en faveur du “désir des c ouples de gays et lesbiennes d’avoir des enfants”. Au sujet du “désir de l’enfant d’avoir un père et une mère”, on n’entend ou ne lit dans nos médias presque jamais un seul mot. N’est-ce pas une discrimination flagrante envers les enfants par rapport aux adultes ? Quels « père et mère » l’enfant concerné doit-il “honorer”, en écho au quatrième commandement de Dieu, cela reste un énorme point d’interrogation. L’enfant est condamné à se résigner à une situation imposée contre nature, dont il doit remercier un gouvernement législatif qui parle sans cesse d’« autorité morale », mais qui du point de vue « moral » a de plus en plus perdu complètement le nord. À propos des conséquences personnelles et sociétales à long terme d’une telle expérimentation sociale et éthique, on ne se fait pas trop de soucis. Si ça tourne mal, on attribuera bien les problèmes qui en résulteront à Dieu, ou à son absence, ou à la caricature que « l’homme moderne » a fait de l’Être Suprême.

Une autre source riche d’informations utiles, mise à la disposition de l’humanité, réside dans la nature. Le règne végétal offre des remèdes très valables contre à peu près toutes les maladies. Les peuples proches de la nature, tels les Indiens d’Amazonie, ont étonné plus d’un savant botaniste par leur connaissance des plantes et leurs applications médicales possibles. La plupart de nos préparations pharmaceutiques contiennent des extraits de plantes ou en sont dérivées. Sans préjuger les mérites de la médecine conventionnelle, l’expérience nous enseigne que de nombreux problèmes sont résolus par la médecine naturelle, là où l’approche classique échoue. Nous devons tout ceci au soin et à la patience de gens de talent. Comme, par exemple, sainte Hildegarde de Bingen, un brillant exemple religieux pour la femme d’aujourd’hui. Elle nous a laissé tout un éventail de recettes naturelles exceptionnelles. Même contre les maladies comme le paludisme et les maladies rhumatismales, qui sont généralement considérées comme incurables, il existerait des extraits de plantes efficaces selon les experts. Le règne végétal contient également bien sûr des plantes nuisibles et toxiques. Mais là encore, la nature elle-même nous fournit un bon guide : elles peuvent être identifiées en observant le comportement des oiseaux et d’autres animaux, qui évitent instinctivement ces plantes.

Certains, comme le déjà très souvent évoqué professeur émérite Etienne Vermeersch, prétendent que Dieu ne peut pas exister, car il y a beaucoup d’innocents qui souffrent. Récemment, il a donné dans le programme TV «Canvas-Reyers Laat» un exemple de cela, dans l’objectif d’élargir la législation sur l’euthanasie, de sorte que «les neonati» (les nouveau-nés) pourraient en “profiter”. Il s’agissait d’un bébé qui est né avec une maladie rare qui provoque que la peau se détache facilement. On ne pouvait laver le bébé que sous anesthésie. Tout le monde est évidement d’accord que cela est très lourd à gérer pour les parents de cet enfant. Cela leur donne-t-il cependant le droit de tuer leur enfant ? Selon Etienne Vermeersch, c’est oui, parce que “le médecin traitant (avec le consentement des parents) a l’obligation de veiller à ce que l’enfant ne souffre pas”. Si l’on devait suivre ce type de raisonnement, alors en très peu de temps nos hôpitaux se videraient et nos cimetières seraient surpeuplés. Les questions sur quels genres de souffrance pourraient justifier la mort de quelqu’un, et s’il n’existe aucune autre méthode que l’élimination physique pour alléger les souffrances, sont soigneusement évitées dans ce raisonnement.

En partant de réactions émotionnelles spontanées, des gens comme Vermeersch ne cherchent pas seulement à miner le commandement de Dieu : « Tu ne tueras point ». Leur objectif supplémentaire – ou principal – est de montrer que Dieu n’existe pas, parce qu’il laisse souffrir des enfants innocents. Il est cependant remarquable que l’on n’entende jamais parler de tels défauts chez les animaux qui vivent dans la nature libre provenant de Dieu. Avant de détourner le reproche de la souffrance innocente sur le Créateur, n’a-t-on pas besoin de se demander si le comportement humain n’en est peut-être pas parfois la cause ? Il est clair en effet qu’il s’agit dans de tels cas de maladies génétiques. Quel médecin ou chercheur honnête oserait affirmer que notre comportement, en particulier sur le plan sexuel, ne joue pas un rôle majeur dans l’émergence de ces maladies ? D’un point de vue objectif et purement scientifique, on peut facilement démontrer des liens entre comportement sexuel (et autre) dégénéré et anomalies génétiques, … pour autant que l’on ne soit pas paralysé par la crainte de déclarations politiquement incorrectes. Pour être très clair, nous ne parlons pas du comportement des parents directs. Les anomalies génétiques sont transmises aux générations successives, sans que l’on puisse prédire quand elles ressortiront. (On peut même voir ici une association avec le concept chrétien de « péché originel »).

Nous pourrions encore insister longuement sur tout ce qu’une nature bien gérée peut nous offrir. La nature peut non seulement être douce et bienveillante, mais aussi nous sembler cruelle. « Cruauté » est une qualification morale qui ne peut être appliquée qu’à des êtres dotés de raison, et non à des animaux, des plantes ou des abstractions telles que la « nature ». Le scénario du spectacle que nous offre la nature est régi par des lois qui ont été établies par le Metteur en scène de celle-ci, le Seigneur de la Vie et la Mort. L’homme a la capacité d’apprendre à les connaître, afin qu’il puisse profiter des avantages et d’éviter les inconvénients, … du moins s’il accepte les règles du jeu, et ne veut pas lui-même jouer à Dieu, comme le font de facto ceux qui nient Dieu. Qui apprend à connaître, accepter et appliquer les lois naturelles et les commandements de Dieu, rejoint la Vie, en récolte les fruits et les transmet. Celui qui ignore Dieu et a la prétention de se comporter comme législateur moral divin, fait partie du Royaume de l’autodestruction et de la Mort.

Le manuel d’instructions pour l’humanité est en plus complété par d’autres voies. Dieu parle aussi directement aux gens. Souvent, cela se passe dans un rêve et la Bible en donne plusieurs exemples. Pendant notre sommeil, notre intellect est totalement ou partiellement séparé des soucis journaliers directs et remet de l’ordre autant que possible dans notre esprit. Dans cet état, nous devenons plus réceptifs aux signaux ou aux messages surnaturels. Il arrive même que les gens éprouvent dans leurs rêves une situation qui peut être décrite comme « non terrestre ». Nous parlons alors de « visions ». Certains neurologues pensent même que toutes les religions sont nées de cela. Pour les croyants, ils sont un moyen important par lequel Dieu intervient, nous enseigne, nous met en garde ou nous manifeste sa volonté.

La dernière source que nous voulons citer ici, à partir de laquelle on peut tirer une connaissance et une compréhension de la vie, sont les paroles des prophètes. Ils sont les indicateurs de direction qui ont collaboré à établir le cours de l’histoire humaine. Cela se passe encore aujourd’hui, parce que maintenant aussi il y a des gens appelés à être « prophétiques », c’est-à-dire à transmettre les messages qu’ils ont reçus de Dieu. Ils nous invitent à ne pas nous laisser guider par notre orgueil ou nos instincts animaux, mais par la Sagesse. Les plus grands d’entre eux étaient notamment Moïse, Élie et surtout Jean-Baptiste. Ils ont été choisis par Dieu à cause de leurs dons exceptionnels et de leur engagement continu à Son service et à celui de leurs semblables. Ils sont comme les étoiles dans le firmament, qui nous montrent la bonne direction de la vie et nous préservent des nombreux pièges des faux prophètes qui, comme un champ de mines moral, rendent dangereux notre paysage sociétal et religieux d’aujourd’hui.

Louons donc et remercions Dieu pour le soin prévenant avec lequel Il guide nos vies et demandons pardon pour tous ceux qui L’ignorent, L’accusent, L’insultent ou Le contrarient.

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